Amos Gitaï

Réalisateur et dramaturge parmi les plus reconnus d'Israël, Amos Gitaï profite d'une notoriété internationale, lui dont les films ont été honorés par des rétrospectives dans les plus grandes salles culturelles du monde, depuis le Lincoln Center de New York au Centre Pompidou de Paris.

L'artiste ne se prédestinait pas à la création, lui qui suivait des études d'architecture, comme son père avant lui. Amos Gitaï a néanmoins débuté la réalisation durant son service militaire en Israël, après que son hélicoptère se soit fait abattre. Traumatisé par cet événement, le réalisateur a commencé sa carrière en filmant plusieurs documentaires, s'appuyant sur les films captés avec sa caméra Super-8 durant ses missions militaires, avant de créer des fictions.

Cinéaste prolifique, Amos Gitaï s'est illustré, en plus de quarante film, par une oeuvre variée et profonde, qui explore aussi bien les thèmes qui lui sont chers (l'exil, l'utopie, l'architecture) que l'histoire, la langue ou la culture. Durant les années 80, Amos Gitaï s'illustre grâce à de nombreux documentaires, tout en suivant un doctorat d'architecture.

Installé à Paris en 1983 après la controverse née de la diffusion de Journal de Campagne, son documentaire, Amos Gitaï y a continué sa riche production, s'intéressant aussi bien aux pratiques des multinationales dans Ananas qu'à des groupes de pop dans Brand New Day. Il réalise également ses premières fictions, avec notamment Berlin-Jérusalem, qui recevra le Prix de la Critique de la Mostra de Venise.

Durant les années 90, Amos Gitaï a réalisé près de 15 films. Il s'y dévoilera, que ce soit avec des films comme Kippour ou des documentaires sur différentes villes et quartiers de sa ville de naissance.