Christophe Tarkos

Poète discret de son vivant mais qui laisse derrière-lui une oeuvre riche et troublante, Christophe Tarkos a marqué le début du XXIe siècle de son écriture acerbe et désabusée. Né en 1963 et mort en 2004 d'une tumeur au cerveau, Christophe Tarkos s'est toujours présenté comme un défenseur de la langue française.

Son objectif était de faire vivre la langue par l'écriture et l'enregistrement de ses textes. Inspiré d'auteurs tels que Beckett, Gertrude Stein, Gil J Wolman ou encore Beckett, Christophe Tarkos livre une poésie minimaliste sans respecter de règles établies. Poète engagé, il critique vivement la société capitaliste à travers ses écrits.

Outre sa plume vive, Christophe Tarkos était apprécié pour sa grande capacité à performer et à improviser. Son processus de création ne pouvait se faire sans public, si bien qu'il participait régulièrement à des lectures publiques, participant à un renouveau d'une poésie française peu usitée.

Christophe Tarkos a créé la revue Poèzie Prolétèr ainsi que la revue Facial, qui ne comporta qu'un numéro.